Montréal, le 8 décembre 2016 | Concertation Montréal, la Soverdi, le Printemps numérique, Anagraph et une équipe de bénévoles professionnels travaillent depuis ce printemps à la création d’un outil cartographique qui facilitera le développement des corridors verts à Montréal.
Né lors du Hackcité, le défi des données vertes, qui a eu lieu lors du Printemps numérique, et sous la direction du Nicolas Delffon, président d’Anagraph, le projet réunit régulièrement une dizaine de bénévoles qui travaillent pour développer ce nouvel outil qui favorisera la création de nouvelles initiatives en biodiversité au sein de notre métropole !
Aujourd’hui, nous vous présentons une entrevue avec Nicolas Delffon, président d’Anagraph et leader de l’équipe des bénévoles de la cartographie de corridors verts!
| Quand tu étais enfant, que voulais-tu devenir ?
Je voulais être un artiste-aventurier. Cela a fini par Géographe – Informaticien !
| Qu’est-ce que tu aimes le plus de ton travail ?
Le mélange entre les sciences pures et les sciences humaines. Aussi, la diversité des projets. Les données géospatiales sont utilisées dans tous les contextes : transport, environnement, culture, éducation…
| Quel est le pouvoir de la géomatique selon toi ?
Le pouvoir de répondre à la question « où? »
| Quelles opportunités vois-tu avec la data visualisation ?
La visualisation permet de rendre accessibles les données. Elle sert à poser des questions sur des phénomènes réels. Elle servira ensuite à raconter des histoires.
| Selon toi, quel est le changement le plus important que la société moderne ait vécu avec l’apparition des téléphones intelligents?
Faire des selfies! Accessoirement, la possibilité d’être connecté n’importe où (avec les avantages et inconvénients que cela emporte).
| Qu’est-ce la valeur des cartographies interactives ?
La cartographie interactive permet aux non-spécialistes de consulter des informations géospatiales complexes. C’est un formidable outil d’exploration du territoire. La cartographie interactive a déjà changé la vie des gens. Il est difficile à croire que la révolution Google Maps n’a lieu qu’il y a 10 ans.
| Est-ce que les cartes interactives, selon toi, peuvent jouer un rôle de démocratisation de l’information?
La carte est une forme de visualisation de données. Comme toute visualisation, elle permet au lecteur de comprendre rapidement une information. Le cerveau humain intègre beaucoup plus rapidement toute information visuelle, d’autant plus si elle est agrégée. La carte permet en plus de découvrir des relations spatiales qu’il aurait été impossible de distinguer dans les données brutes.
| Si tu penses à la nature, qu’est-ce que tu vois ?
Des montagnes.
| Dans ta vie de tous les jours, quel rôle joue la nature ?
Un équilibre nécessaire. On a re-déménagé récemment en campagne. Être plus connecté à l’environnement me permet de garder les pieds sur terre (tâche de plus en plus difficile à accomplir dans le monde numérique).
| Pour quoi faire une cartographie des corridors verts ?
J’espère qu’elle va générer des relations entre les différents acteurs locaux, puis mobiliser des citoyens pour mettre en application les projets.
Pour consulter les épisodes précédents :
Episode 1 | Épisode 2 | Épisode 3